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<Bienvenue à l'agence matrimoniale> Un vrai mariage est-il possible ? [12]

  • Langue de rédaction : Coréen
  • Pays de référence : Corée du Sudcountry-flag
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Création: 2024-05-07

Création: 2024-05-07 21:28

On ne peut pas plaire à tout le monde

L'agence avec laquelle j'avais signé fonctionnait sur un système de 3 personnes par équipe.

Un conseiller en relation client chargé de la consultation initiale et du soutien psychologique,

un chef d'équipe qui comparait les informations des membres pour trouver des partenaires compatibles et assurer les mises en relation, et enfin, le membre lui-même.

Il faut garder à l'esprit que, même si c'est un service payant, il est réalisé par des personnes, et qu'il n'y a donc aucune raison de se fâcher.

Une attitude autoritaire ou une quelconque forme d'impolitesse n'apporte rien de positif, au contraire.

Cela dit, il n'est pas non plus nécessaire d'être servile et de s'abaisser. Il suffit d'avoir confiance en soi et d'être gentil.


Quelques jours plus tard, toutes les démarches ont été validées et la tant attendue première mise en relation a eu lieu.

Nom de famille et situation familiale. Âge. Taille et corpulence. Une courte présentation écrite par la personne elle-même.

Le lieu de résidence actuel et le lieu de travail n'étaient indiqués que de manière approximative, jusqu'au niveau de l'arrondissement, par SMS.

Le chef d'équipe en charge des mises en relation propose plusieurs personnes et demande si l'une d'entre elles nous intéresse particulièrement.

Si les deux parties souhaitent se rencontrer, on fixe alors une date.

Sauf si la personne a une préférence particulière, le lieu de rencontre est généralement choisi parmi une liste de « lieux propices à une première rencontre » proposée par l'agence.

Dès le début, les profils étaient très intéressants, avec des professions libérales, des salaires élevés, et j'ai eu l'impression que c'était un peu excessif,

j'ai donc dit honnêtement que j'étais un peu gênée. La conseillère en relation client m'a alors encouragée, voire un peu forcée, à accepter.

« Oh, mais que dites-vous ? Vous ne devez pas vous inquiéter. Il faut absolument que vous rencontriez cette personne. Pourquoi refuser un homme aux si bonnes conditions ? »


Une fois la date, l'heure et le lieu fixés, les numéros de téléphone des deux personnes sont échangés le jour même, le matin.

En général, les gens n'appellent pas très tôt, et se contentent de prévenir juste avant l'heure du rendez-vous, pour signaler qui est arrivé en premier.

La première rencontre a toujours lieu dans un café. Si la rencontre se passe bien, on peut proposer un rendez-vous suivant pour un repas, c'est la recommandation.

C'était un point qui me plaisait aussi, car cela permettait de ne pas se sentir sous pression.

Les personnes rencontrées ne sont pas forcément anti-mariage, et elles sont prêtes à se marier et à s'engager, donc

il n'y a pas besoin de se sentir mal à l'aise en posant des questions, et il n'y a pas de différence notable avec un rendez-vous arrangé classique.

La conseillère en relation client a fait une recommandation : il vaut mieux éviter de demander à l'autre personne « pourquoi elle s'est inscrite ».

De toute façon, les gens s'inscrivent et utilisent le service de leur plein gré, et il n'y a pas d'intérêt à revenir sur les raisons qui les ont poussées à le faire.

Ironiquement, c'est une question que beaucoup d'hommes posaient dès le début.


Le lendemain matin du rendez-vous, chaque personne reçoit un appel de son chef d'équipe en charge des mises en relation.

« Comment s'est passée la rencontre ? Avez-vous envie de vous revoir ? » Ils demandent un retour d'expérience.

J'ai adoré. C'est une bonne personne mais je ne sais pas trop. C'était nul. Pas mal, j'aimerais bien continuer à le voir, etc.

Si le retour est positif, on laisse un peu de temps pour que les choses se développent, et si le retour est ambigu ou négatif, on passe rapidement à la recherche d'une nouvelle personne à présenter.

La chef d'équipe en charge de mes mises en relation avait un style assez direct, et quand la réaction du garçon était tiède,

elle disait : « On passe à autre chose ! On va trouver quelqu'un d'autre. Je vous recontacterai pour vous présenter quelqu'un d'autre. »

Elle encourageait à ne pas se focaliser sur la réaction de l'autre personne, à ne pas perdre de temps et à passer rapidement à une autre rencontre. C'était une attitude positive.

Mais cela comportait un risque : celui de se retrouver à avoir plusieurs rendez-vous en même temps.

Si on dit que la rencontre n'était pas mauvaise et qu'on aimerait bien continuer, et qu'entre temps, on nous présente une autre personne,

on peut refuser, mais la plupart du temps, on est encouragé à accepter. C'est ce point qui me gênait le plus.

Et comme il y a une limite au nombre de rencontres, on est encore plus prudent, et on se sent sous pression.

Dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter à en parler à son chef d'équipe en charge des mises en relation.

Même si, en parlant, on se fait quand même un peu presser : « Il ne faut pas trop trainer ».


Il y a une rumeur qui circule, comme une légende urbaine, selon laquelle on commencerait par présenter « la meilleure personne »,

puis on proposerait ensuite des personnes de moins en moins intéressantes pour pousser les gens à se réinscrire. Mais

je n'ai pas eu cette impression.

Je me suis dit que si les chefs d'équipe en charge des mises en relation devaient faire cela pour chaque personne, ils finiraient par craquer !

J'avais plutôt l'impression que les mises en relation se faisaient au coup par coup, en fonction de la personne la plus compatible à ce moment-là.


La chef d'équipe en charge des mises en relation m'assurait avec enthousiasme que j'allais rencontrer quelqu'un de bien très vite.

Mais les réactions des garçons lors des premières rencontres, puis de la deuxième, n'étaient pas très positives.


« Il semblerait que ce ne soit pas fait pour vous deux. On va continuer à chercher. »


Ils savaient comment formuler les choses avec élégance, de manière à ce que l'on ne se sente pas blessé dans son orgueil après un refus.

Pour ne pas perdre confiance en soi en utilisant les services d'une agence matrimoniale,

il faut accepter qu'il existe des personnes bien plus exceptionnelles et formidables que soi, et que l'on ne peut pas plaire à tout le monde.




<Bienvenue à l'agence matrimoniale> Un vrai mariage est-il possible ? [12]

Bienvenue à l'agence matrimoniale

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